26 septembre 2012

23 septembre 2012

Dans les oreilles : Amiina



Amiina est un quatuor islandais féminin. Les instruments à corde sont à l'honneur !

Les deux premiers albums sont Kurr et PuzzleLes quatre titres sélectionnés de l'album Kurr






Ceux de l'album Puzzle


 

 

 

12 septembre 2012

Thématique - Yaris

Si vous êtes 2, le modèle Toyota Yaris est un bon plan pour parcourir la route numéro 1. Ce modèle a de nombreux avantages :
  • Son prix d'entrée de gamme
  • Son confort,
  • Sa robustesse et 
  • Son grand coffre (une fois rabattue la banquette arrière) 
La Yaris face à l'avion
Là, ce n'est pas le même budget ! Les vues depuis l'avion sont très certainement mémorables. L'avion est probablement un moyen de déplacement de choix. A réserver pour ceux qui sont no limit au niveau budget.



La Yaris face au bateau
Etonnament, nous avons rencontré peu de bateaux et encore moins de bateaux de plaisance. Bien entendu, il reste les attrapes touristes, c'est-à-dire les excursions pour aller à la rencontre des cétacés. A réserver aux joueurs de loto...

La Yaris face au 4x4
Elle suffit amplement pour la route n°1 et les routes annexes. Il est envisageable de visiter l'Islande durant un mois avec ce genre de voiture et ne pas se sentir bloquer. Par conséquent, il ne nous semble pas obligatoire de louer un 4x4 pour voyager en Islande. Le prix d'un 4x4 est le double de celui d'une Yaris. Par conséquent, la location d'un 4x4 est à réserver pour la visite du centre de l'île.



La Yaris face au bus
Au début, nous pensions utiliser le bus. Rapidement, l'idée de porter les affaires de tous les jours, de l'eau, de la nourriture, la tente et tout ce qui est nécessaire pour la nuit et préparer les repas, nous a conduit à revoir cette idée. Nos dos nous ont remercié ! Le bus présente pour nous de gros inconvénients : le premier est de contraindre la liberté de mouvement (les zones accessibles sont celles définies par les lignes de bus), le  second est d'empêcher les balades du soir, le meilleur moment de la journée pour profiter de la lumière du soir. Le troisième défaut du bus est le poids des sacs à transporter.
Au final, pour un voyage de 12 jours, la location d'une voiture est le meilleur plan : liberté de mouvement, de rythme et le porteur est trouvé !


La Yaris face au vélo
Faire le tour de l'île à vélo est une idée séduisante depuis la France. Arrivé en Islande, les conditions météo peuvent être très difficiles : vent, neige, froid... Autant se le dire tout de suite, faire du vélo en Islande ce ,'est pas une partie de plaisir tous les jours. Les cyclistes ont intérêt à être bien équipé et aimer :
  • avoir la tête dans le guidon pour améliorer l'aérodynamisme => Merci le vent de face :-D
  • se faire dépasser par des voitures qui roulent à 90-100 Km/h
  • rouler dans un champ de lave de 50 Km. En voiture, les 5 premiers Km sont sympa, ensuite les 45 suivant sont un peu monotone
  • ne pas s'intéresser aux sites : les cyclistes rencontrés lors de nos voyages ne s'arrêtent pas pour visiter les sites ! Quel dommage !
  • faire une toute partie de l'île ou alors passer au moins deux mois sur l'île pour la visiter






Ci-dessous l'album photos de notre Yaris


Yaris: "Ma robe bleue ressort sur les cailloux rouges volcaniques, j'adore !" (Parking de Dettifoss)

"Mes conducteurs aiment se garer sur le bord de route pour prendre de magnifiques panoramas. Mais attention ! avec les talus, pas toujours évident de trouver une place... parfois seule solution : un arrêt au milieu de la route."

"Je me sens toute petite :-D"
  
"J'aime prendre un bain de soleil pour réchauffer mon habitacle et ainsi donner de la chaleur à mes occupants" En Islande, il faut apprendre à jongler avec les couches de vêtements : mettre tout lorsque l'on sort de la voiture et enlever presque tout de retour dans la voiture. La différence de temmpérature entre l'intérieur et l'extérieur est saisissante.

"Là mine de rien, je suis au point le plus proche du cercle polaire lors de ce tour de 12 jours. Mes occupants ne se trompent pas la vue est démente."
   

"Le plus souvent, je demande à mes occupants du confort et de la proximité avec la civilisation. C'est pourquoi, j'aime passer les nuits dans les campings."
"En Islande, je choisis ma place dans les campings : au centre pour être bien vue !"

"Je reste toujours proche de la tente"

"Là, je suis face à la mer, personne autour de moi et pourtant je suis bien dans un camping !"


"Parfois mon côté sauvage ressurgit, alors dans ce cas, je demande à passer la nuit loin de tout. J'aime les bivouacs et mes occupants aussi."

"Trouver une place de bivouac en Islande ? Rien de plus simple : prendre une route isolée et se garer dès que la vue satisfait mes occupants."

"Merci à mes occupants pour ce merveilleux tour et ces bivouacs. A refaire !"

1 septembre 2012

Faune islandaise : Le renard polaire

Plus petit que son cousin
Le renard polaire est plus petit que son cousin le renard roux, il mesure entre cinquante centimètres et un mètre et pèse environ cinq kilogrammes. Ses oreilles sont plus petites et son museau est plus court que celui du renard roux. Son espérance de vie en liberté est de dix à quinze ans

Son allié : sa fourrure
En hiver, la fourrure de couleur blanche lui offre un moyen de se fondre dans le décor neigeux de son habitat. Pendant cette période très froide, la fourrure est un précieux allié pour limiter les déperditions thermiques. 

En été, son pelage est brun foncé. Il utilise sa longue queue pour recouvrir son museau et ses pattes lorsqu'il dort. Malin !


Quand apercevoir les renardeaux ?
De novembre à juillet ! La période de reproduction des renards polaires va de début septembre à début mai. Ils forment des couples monogames durant cette période. La période de gestation dure 52 jours. Les portées sont en moyenne de six à sept renardeaux, mais peuvent monter jusqu'à onze. Le mâle et la femelle participent à l'éducation des renardeaux dans un terrier.

Où l'observer ?
La péninsule la plus septentrionale d'Islande, Hornstrandir, située dans la région des fjords de l'ouest est le lieu idéal pour observer le renard. Dans cette région, il est entièrement protégé, en particulier contre la chasse intensive dont il a fait l'objet dans l'ensemble du pays pour protéger les moutons.

Vidéos






Jour 12 - péninsule de Reykjanes

Pour notre dernier jour en Islande, nous nous rapprochons de l'aéroport et découvrons tranquillement la péninsule de Reykjanes.


Reykjanes, qu'on appelle aussi Reykjanesskagi (de l'islandais skagi, péninsule), est la grande péninsule au Sud-Ouest de l'Islande à une distance d'à peu près 40 km de la capitale Reykjavik. Comme pour la capitale, son nom provient de l'islandais "reykur" (fumée), les sources chaudes y étant nombreuses et le volcanisme très présent. On y trouve de grands champs d'une lave encore assez jeune. Cette péninsule est située dans une zone active de volcanisme et de mouvement de plaques tectoniques. Par conséquent, on y trouve quelques régions de haute température, comme par exemple près de la centrale géothermique de Svartsengi non loin de Grindavík. On y utilise l'eau chaude aussi pour une station thermale qui s'appelle Bláa lónið (le lagon bleu) où l'eau contient des minéraux favorables à la lutte contre les maladies de la peau et du poumon.


Sur la péninsule, peu de villes : Keflavík, Narðvík et Grindavík, dont les habitants vivent surtout de la pêche. Les Américains ont construit une grande base militaire et l'aéroport international près de Keflavík.
L'Islande n’a pas d'armée et n’en a jamais eu. C’est un pays qui neutre depuis 1918, malgré son soutien ouvert aux Etats-Unis. La seule force armée du pays fut pendant longtemps la base militaire américaine implantée à Keflavík. L’arrivée des soldats provoqua un important chamboulement dans l’île. 50.000 alliés étaient basés sur l’île durant la seconde guerre mondiale, soit l’équivalent d’un tiers de la population totale.

Cette base accueillit environ 3000 soldats durant la guerre froide. L’Islande était un point stratégique géopolitiquement parlant.


L’Islande était auparavant un pays fermé, isolé du monde. Le choc culturel, et technologique fut rude. L’impact économique frappant. Si l’Islande a pu entrer de plain pied dans l’ère moderne, ce fut en grande partie grâce aux soldats américains.



Au petit matin, nos bruyants voisins sont partis, le ciel se couvre petit à petit sur Hveragerði. Nous faisons un tour du village et notamment du côté des serres.




Puis nous prenons la route vers la péninsule.






Une autre région de haute température se trouve à Krýsuvík près du beau lac Kleifarvatn. La plupart des sources chaudes sont situées sur les pentes de la montagne Sveifluháls, mais il y en a aussi d'autres situés près du lac. Cette région est une réserve naturelle assez isolée. Elle se trouve au milieu du rift de la dorsale atlantique qui traverse l'île du Sud-Ouest au Nord-Est.

Le volcanisme se montre par exemple dans les solfatares de Seltún. La température à 1 000 mètres de profondeur s'élève à 200 °C.

Après un tremblement de terre important en 2000, l'eau du lac voisin, Kleifarvatn, commença à disparaître dans le sol. Sa superficie a diminué depuis de 20 % environ. Quelques lacs plus petits dans les environs montrent aussi la présence du volcanisme par leur couleur bleue (silice).
Des sentiers touristiques et de trekking traversent la région.

Le lac Graenavatn nous accueille à l'entrée de la zone d'activité de Krýsuvík :




Un peu plus loin, sur les terres de Seltun s'étend une zone géothermique comportant des mares de boue en ébullition et des évents de vapeur, entourés de dépôts de soufre. En surface, la température atteint 80 à 100°C (200°C à 1000m de profondeur). Seltun fait partie de l'un des quatre appareils volcaniques alignés tout au long de la fissure éruptive de la péninsule de Reykjanes.
















Le lac Kleifarvatn, entouré de plages de sable volcanique noir, se trouve dans la partie Sud de la péninsule sur la zone des fissures du dos de l'Atlantique et il est accessible par une piste. Sa plus grande profondeur est 97 mètres.

Après un tremblement de terre important en l'an 2000, l'eau du lac commença à disparaître dans le sol. Sa superficie a diminué depuis de 20 % environ. Les failles s'étant partiellement obstruées depuis, le lac a retrouvé son niveau d'avant le tremblement de terre. D'autre part, des sources chaudes, jusque-là cachées par les eaux du lac, ont surgi sur ses rives.

Kleifarvatn est aussi le titre original d'un roman de l'écrivain islandais Arnaldur Indriðason. Le titre de la traduction française est L'homme du lac.




Nous quittons la zone des sulfatares et lacs pour rejoindre la côte, à la recherche des macareux (sans succès, que ce soit dit d'avance et on est bien déçus).





La Midlina : la dorsale médio-atlantique, frontière entre la plaque Nord-américaine et la plaque Eurasienne. Une petite faille bouchée d'une dizaine de mètres qui serpente sur des kilomètres. La matière remontant à la surface répare et comble au fur et à mesure les fissures causées par la séparation des plaques. Cet espace grandit tous les ans de 2 à 3 centimètres.



Poursuivant la route, nous atteignons le phare de Garður, à l'extrémité de la péninsule.


Et puis nous nous dirigeons vers l'aéroport, il est 18h, heure locale. La journée est loin d 'être finie : une longue attente à l'aéroport pour embarquer puis passer les contrôles, manger, faire le tour des boutiques puis monter dans l'avion et enfin décoller, à 1h du matin.
Quelques oeuvres à l'entrée de l'aéroport :





Retour en France, complètement fracassés : surtout ne plus recommencer un vol de nuit qui dure 3 heures... Et surtout, surtout, on aurait mieux fait de prendre le tgv pour Grenoble au lieu d'attendre 4h pour atterrir à Lyon... Dormir dans CDG, ça se fait mais on se réveille plus fatigué qu'avant.



En conclusion de cette série de douze jours en Islande : de beaux souvenirs, une belle découverte d'un pays aux couleurs magiques, aux chutes d'eau variées et toutes superbes, à la côte variée - hôtesse de nombreux oiseaux, les déserts de cailloux, les moutons et chevaux, pays à l'activité volcanique discrète mais présente absolument partout depuis les champs de lave moussus aux piscines chaudes. Ce tour de l'île nous a permis d'en prendre la dimension, de découvrir ses différentes facettes, de savoir là où on aimerait revenir plus longtemps, pourquoi pas en trekking ou en hiver.